La famille Mambo, a le regret de vous faire part du décès de notre père, grand-père, oncle, frère, cousin et ami,
survenu le vendredi 30 mai 2025 à l'âge de 67 ans.
foi celebrada em quarta 11 junho 2025 em 15h00
Église Saint Gilles
rue du Vicariat - 91150 Étampes
teve lugar em quarta 11 junho 2025 em 16h30
Cimetière Saint-Pierre Nouveau
Route de la Ferté Alais - 91150 Étampes
Tu as toujours été un homme de peu de paroles, mais chaque inflexion de ton visage, chaque nuance de tes expressions, portait en elle une signification bien plus riche que n'importe quel discours. Je me remémore ces instants de ma jeunesse où, cherchant
Mon esprit retourne vers ces hivers froids, rue de l'Aigle à La Garenne-Colombes, où tu m'initiais à l'art complexe de la mécanique automobile. En dépit des rigueurs du froid, nous passions des heures, toi, tes mains nues, soulevant des masses métalliques imposantes pour substituer une boîte de vitesse, et moi, à tes cote, me demandant ce que je fesais la.
Je me souviens aussi de ces éance d'écarrissage de moutons et de lapins dans l'arrière-cour de l'allée des Rémouleurs à Étampes. Grâce à toi, Landry et moi n'avons jamais eu peur du dépeçage d'aucun animal. Ces moments, rudes mais formateurs, étaient ta manière de nous transmettre des valeurs intrinsèques, de forger nos caractères, et de nous apprendre le respect du vivant et des gens.
Ces souvenirs demeurent indélébiles. Ils témoignent d'un homme d'une force tranquille, d'une authenticité rare, un homme qui m'a inculqué la valeur du labeur, la persévérance, et qui m'a manifesté son affection par des actions concrètes, dépassant de loin la simple expression verbale.
Ces deux-là font la paire,
Les deux pères que j’ai eus
Inséparables, malgré la distance,
Entre Abidjan et Paris, toujours en connivence.
Désormais, je sais que vous êtes ensemble,
Comme sur cette photo, unis et semblables
Toutes mes condoléances à la famille Mambo. Que le seigneur vous accompagne dans cette épreuve douloureuse. Que son âme repose en paix.
Demain, dès l’aube…
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Repose en paix Tonton Franck